La situation d’un chômeur n’est pas toujours commode question finance. Il est ainsi fréquent qu’un sans-emploi désire demander un crédit pour qu’il puisse mettre sur pieds un projet ou tout simplement vivre adéquatement le temps de trouver un travail. Cependant, avec aucune source de revenus fixe, il peut sembler difficile de se voir approuver un prêt par les institutions financières. Il existe toutefois des crédits qui peuvent être en adéquation à de telles situations. Focus.
La solvabilité : un point essentiel pour l’accord
Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d’obtenir un prêt si l’on est sans-emploi cependant, la démarche peut sembler plus difficile qu’un processus de demande habituel. En sachant que pour un sans-emploi sa situation financière ne bonifie aucunement la demande de crédit,il est primordial de se doter d’un profil intéressant.
Le seul moyen qui permettra un chômeur de disposer d’un financement adéquat au besoin sera ainsi de disposer d’une solvabilité importante. L’élément pris en compte par la banque et toutes autres institutions financières dans l’octroi de crédit à un emprunteur sera la capacité de remboursement. Ainsi, les prêteurs se concentrent exclusivement sur des points importants pour évaluer l’habileté de remboursement de l’emprunteur :
- Revenus : Le revenu est généralement un facteur important dans le monde du prêt, c’est pourquoi le fait d’être au chômage peut rendre l’obtention d’un crédit plus complexe. Toutefois, en cas de sources de revenus en dehors d’un emploi traditionnel, la chance d’obtenir un prêt est meilleure. Voici quelques exemples courants de revenus alternatifs :
- Revenu du conjoint : Si vous êtes marié et que le prêteur l’autorise, vous pouvez peut-être inclure les revenus de votre conjoint dans votre demande de prêt. Cela peut être autorisé si vous pouvez utiliser ce revenu pour aider à rembourser le prêt. Vous devrez peut-être inclure votre conjoint en tant que codemandeur si vous choisissez d’inclure ses revenus comme source de revenus.
- Investissements : Les gains en capital ou l’argent provenant d’investissements comme l’immobilier peuvent aider à indiquer votre capacité à rembourser votre prêt. Les gains en capital uniques ne sont pas forcément pris en compte, mais les revenus récurrents provenant de dividendes ou de biens locatifs peuvent être autorisés si le prêteur donne son accord.
- Autres paiements : Le chômage, la pension alimentaire et les allocations familiales peuvent être acceptés comme autres sources de revenus prévisibles.
- Ratio dette/revenu : Un autre facteur dont les prêteurs peuvent tenir compte pour déterminer si la capacité de rembourser un prêt est le ratio d’endettement par rapport à vos revenus. Il se calcule en divisant le total des paiements mensuels des dettes par le revenu mensuel brut. Le revenu brut est généralement le revenu avant les retenues sur salaire comme les impôts et les assurances.Si le ratio dette/revenu est trop élevé, un prêteur peut s’en servir comme indication du manque de revenus pour payer les dettes et les dépenses quotidiennes.
Le prêt garanti : une bonne alternative
Envisager d’utiliser une maison ou un autre bien comme caution pour un prêt garanti est une bonne alternative aux crédits classiques. La garantie est un bien à mettre en gage au profit d’un prêteur au cas où le chômeur cesse de payer le prêt. Les taux d’intérêt peuvent varier, ce qui ne constitue pas toujours une option idéale. D’un côté, des frais supplémentaires sont également associés à ce type de crédit. Par ailleurs, il est également important de garder en tête que le risque de perdre la maison, la voiture ou tout autre bien donné en garantie, ainsi que les fonds propres accumulés restera toujours présent, en cas d’incapacité à trouver l’argent nécessaire pour rembourser le prêt dans les délais.